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Ousmane Diagana (Banque mondiale/Afrique) : « Renforcer la production et accroître la productivité dans le secteur agricole »

Milliunus Nation
20 juillet 2022

Milliunus Nation Capital, société privée d’investissement établie au Sénégal, s’intéresse fortement aux nouvelles informations pouvant influencer l’économie dans le monde plus particulièrement en Afrique. Ainsi dans ce numéro spécial, nous vous proposons ce podcast de l’interview du Vice-président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana avec la RFI.

RFI : La guerre en Ukraine pèse sur la sécurité alimentaire, particulièrement sur le continent, sur fond de poussée inflationniste. Très concrètement, sur la transformation agricole, sur le développement des farines de substitution par exemple, que peut faire la Banque mondiale face à cette urgence ?

Ousmane Diagana : On va discuter avec les chefs d’États sur l’utilisation des ressources : Il s‘agira de 67 milliards de dollars à peu près dont les pays africains vont bénéficier sur les trois années à venir pour renforcer la production et essayer de contribuer à régler de manière durable les problèmes des déficits agricoles des pays africains.

Et de quelles manières ?

D’abord sur le court terme, les programmes de filets sociaux permettront aux populations d’avoir des revenus monétaires qui leur permettront d’acheter des aliments sur le marché. Mais sur le moyen et le long terme, il va falloir soutenir la production des engrais sur place, il va falloir soutenir les programmes de sécurité de l’eau. Mais plus important également, il va falloir s’appuyer sur les expériences internationales pour essayer d’accompagner des réformes foncières, mieux former les agriculteurs, mieux les organiser, mais, en même temps, à la faveur des technologies, vraiment renforcer la production et accroître la productivité dans le secteur agricole.

Vous parliez de 67 milliards de dollars, c’est ça ?

Sur trois ans.

Alors comment faire pour que les opérateurs, les agriculteurs, les PME puissent voir directement la « couleur » de ces programmes, rapidement ? Est-ce que, par exemple, une partie de ces fonds pourraient servir à acheter des tonnes d’engrais ?

Déjà, je dois dire que les 67 milliards de dollars, ce sont des financements additionnels. Dans chacun des pays, nous avons des programmes en cours et, effectivement, l’acquisition des intrants agricoles est possible dans le cadre de la mobilisation de ces ressources-là. Des engrais, des équipements, mais également il y aura le soft, l’organisation et la formation… et comme je l’ai dit, oui, l’acquisition de produits alimentaires, dans certaines circonstances, sera possible. Tout dépendra de quel type de stratégie agricole et des programmes nouveaux que les pays peuvent proposer.

Dans certains pays africains, les produits de base sont subventionnés. Ici, au Sénégal, c’est le cas par exemple de l’essence, du pain, ce qui permet de limiter les effets de l’inflation pour les consommateurs. Est-ce que la Banque mondiale peut aider les États à maintenir ces subventions ?

Les subventions posent toujours des problèmes. D’abord, souvent, un problème de ciblage pour essayer d’atteindre les populations les plus nécessiteuses, mais également un problème de durabilité. Ce qui serait important, c’est d’engager des réformes sectorielles et des réformes structurelles pour permettre aux pays de ne pas vivre que sur des subventions. De manière ponctuelle, évidemment, il est possible de le faire. C’est une décision des États, mais c’est une politique qui a certainement des avantages de court terme, mais également qui pose des problématiques de longue durée.

Vos programmes soutiennent essentiellement les grandes entreprises, l’agrobusiness, est-ce que c’est le bon modèle à un moment où les populations manquent de vivrier ?

L’agriculture a un potentiel énorme en Afrique. Sa modernisation peut permettre aux pays africains non seulement de subvenir aux besoins alimentaires de nos populations, mais d’être des exploitateurs nets, donc cela demande un modèle économique agricole qui soit efficace. Mais beaucoup de familles dépendent des petites exploitations. Alors une attention particulière à ce mode reste absolument nécessaire, pour que l’insécurité alimentaire justement puisse être corrigée et réglée à terme.

Est-ce qu’il n’y a pas des arbitrages à faire dans certains pays du continent entre les cultures de rente : l’arachide, le café cacao, le coton qui partent à l’export ; et le vivrier pour nourrir les populations locales ? Absolument, ce juste équilibre est indispensable. Je pense que la production du vivrier doit se faire en couplage avec la production de certains produits agricoles, mais je crois qu’il est important que, quel que soit le modèle, qu’on puisse s’assurer qu’il est durable et que l’un ne se fasse pas au détriment de l’autre.

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